mardi 6 juillet 2010

CHOPIN

L’ange est aujourd’hui dans un état qui me semble être celui où devraient toujours être les anges, d’une lenteur caressante, il se prélasse sur son nuage en comptant ses replis, opérant des mouvements avec ses ailes qui délicatement épousent la forme même du nuage, sans aucun à-coup, heurtement ou obstacle à la perfection du rythme même de cette vie changeante à laquelle nous sommes tous exposés, lui compris, sauf qu’avec grâce. Je le contemple comme un cadeau aussi beau que neige qui tombe, aussi fin qu’un murmure amoureux, et je me laisse bercer par cet air qu’il exhale (seuls les anges chantonnent Chopin) : La Berceuse, opus 57. C’est son jour de repos.

3 commentaires:

  1. Adriana, gostei muito de te conhecer. As vezes, raramente, parece mesmo que o universo conspira a favor das pessoas!
    beijo grande!

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  2. Adriana, que bom, te achei...
    Na tv desfiles de Carnaval eu escrevendo...
    Como vai? Sinto tanta saudade que nem consigo dizer... Ainda não li o blog, que vejo aqui.
    Você não escreve mais nele?
    Você quer se corresponder comigo?
    bethmarino@hotmail.com

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  3. Adriana, estou na casa da Marili, no computa dela, entendeu né?
    Faz muito tempo que a gente não se fala, mas não me esqueci de vc.
    São tantas coisas, vamos falar de Carnaval?
    ELIZABETH MARINO
    bethmarino@hotmail.com

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